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  • Histoire

    L'histoire du village Une naissance religieuse L’origine toponymique du village demeure ambivalente. En effet, elle se partage entre l’appellation latine, « Bellemonte », soit « beau mont », mentionnée dans une bulle papale en 1147, dans une charte confirmant la possession de l'église au prieuré de Lanthenans (Doubs) et germanique ressemblance avec la mot « Berg », soit « le mont ». Comme le sous-entendent ces différentes dénominations, Bermont, petit village situé à 7 km au sud de Belfort, est juché sur un éperon de roche calcaire haut de 350 m qui surplombe la vallée de la Savoureuse, au niveau du confluent de cette dernière avec la Douce. Le cadre géographique composé à la fois d’une plaine d’alluvions et d’une forêt giboyeuse fut favorable à l’implantation précoce de peuplades celtiques. La ferveur religieuse est l’élément moteur du développement de Bermont. La proximité de la voie Romaine, allant de Besançon au Rhin et qui suivait la Savoureuse, favorisa dès le IXe siècle la venue de moines défricheurs. C’est vers ces moments-là, qu’une première chapelle aurait été construite. Il n’apparaît pas qu’à cette époque un village ait existé ; mais, quelques moines Bénédictins du Prieuré de Lanthenans ont pu s’y installer pour évangéliser le voisinage, attirant ainsi des paysans des alentours. ​ C’est au XII e siècle, au moment des grands défrichements, que naît véritablement le village, comme en témoigne la Bulle du Pape Alexandre III qui indique un lieu de culte au nom de Bellemonte. Théâtre de la vie militaire De nombreux vestiges historiques témoignent du passé troublé du village. La seigneurerie de Belfort, possession de la Maison d'Autriche depuis 1359 et dont Bermont fait partie, plonge brutalement dans la guerre de Trente Ans au XVIIème siècle. En 1636, Gaspard de Champagne, Comte de la Suze, sous les ordres de Louis XIII parvient à s’emparer de la Ville de Belfort en une nuit. Cependant, le seigneur de Belfort se range lors de la Fronde du côté des Condé, ennemis jurés de Mazarin. Le 22 février 1654, Gaspard de Champagne doit se rendre face au Maréchal de la Ferté Senneterre envoyé par Louis XIV. Mazarin, s’étant beaucoup impliqué dans le projet, obtient la seigneurie de Belfort dès 1654. Après l’annexion de l’Alsace au Royaume de France, Louis XIV remet en 1659, la seigneurie de Belfort au duc de Mazarin, cardinal, en remerciements de bons et loyaux services. Soucieux de l’intérêt étatique, Mazarin délimite la seigneurie de Belfort par des bornes. Ces bornes se trouvaient à la limite sud du village, mais ont été déplacées au centre du vieux village, TGV oblige. Elles sont ornées de la couronne aux trois fleurs de lys (symbole royal) et d’une croix à l’intérieur du blason (symbole religieux), l’une d’elle est datée de 1660. Bermont fut occupé par les troupes allemandes de novembre 1870 à mars 1871. Puis vint la guerre de 1870 pendant laquelle Bermont fut occupé par les troupes allemandes de novembre 1870 à mars 1871. Face à la défaite de 1870, le fort du Bois d'Oye a été construit sous les ordres du général Serré de Rivière pour lutter contre d'éventuelles attaques prussiennes venant de l'Est. Le bois d'Oye fait référence au village d'Oye mentionné dans les années 1150 et situé entre Châtenois et Bermont. Il comportait cinq foyers en 1573, soit environ 25 habitants et fut complètement détruit durant la guerre de Trente Ans, vers 1633 lorsque les troupes suédoises dévastèrent la région et en particulier ce village d’Oye. Le lieudit Bois d'Oye, où se trouve le fort, conserve le souvenir de l'ancien village. Un lieu de passage important hier et aujourd'hui Bermont, à travers les siècles, a toujours été un lieu de passage. A l’intersection de l’Aire Urbaine Belfort Montbéliard, du monde alsacien et bourguignon, du monde latin et germain, l’espace Bermontois voit se croiser de nombreux axes de transports. Dès l’antiquité, à proximité du village, apparaît la voie Romaine permettant d’acheminer troupes et marchandises entre Vesontio et la Germanie. C’est après la perte de l’Alsace en 1871 que le gouvernement de la Troisième République décida la construction du canal de la Haute Saône, passant au pied de Bermont. ​ Au XXème siècle, Bermont peut se targuer d’être au croisement du grand pipeline pétrolier Hambourg Marseille (véhiculant le « sang » économique de l’Europe), de l’Autoroute surnommée la Comtoise entre Mulhouse Ouest et Beaune et de la 2x2 voies N1019 reliant la Suisse à Vesoul et Langres Enfin, au XXI e siècle, la LGV Rhin-Rhône est une ligne à grande vitesse (LGV) ouverte à la circulation le 11 décembre 2011. C’est la première ligne nouvelle à n’être ni reliée à la banlieue parisienne, ni à une LGV existante. Reliant (Mulhouse) Petit-Croix à Villers-les-Pots (Dijon). La ligne enjambe à la fois la Savoureuse, l’autoroute, la D437, le canal au pied de Bermont par un viaduc long de 792 mètres, ouvrage le plus long du parcours. Ses treize piles ont été conçues en forme de tétrapodes (quatre appuis) et reposent sur des socles en béton. Elles donnent au viaduc son aspect léger et aérien tout en supportant une charpente métallique de 6 350 tonnes. English Birth of the village. It owes its existence to its geographical situation, being located not far from Belfort and having thus always served as a thoroughfare. Its situation on a height is reassuring and kept the village safe from floods. It has also the advantage of being close to water and to the forest:As of the 9th century, religious devotees found it an ideal place to live. «Bellemonte» is mentioned in a Papal Bull in 1147. Existence of the village indicated by a church Originally a chapel erected in the 12th century.All that remains today is the roman style 5- sided, polygonal apse.The architect Genty laid out the bases for the present church in 1866. Its pointed bell-tower reflects the Rhenish influence. Restored identically in the year 2000, the whole church was added to the supplementary listings of historical monuments due to the age and unusual character of its apse.The organ with its 2 keyboards was installed by 2 Moselle organ builders,Verschneider and Krempf in 1871, the stained glass windows placed in 1831 by the Maison Janin of Nancy; the two steeple bells dating from the year 1773 are the works of Fondeur Robert, a founder from the Haute Marne.The painting of Saint Laurent behind the choir was executed in 1927 by the Italian painter Gulio Pastini; the high altar dedicated to the Virgin and the side chapels were sculpted by Monsieur Maigret, a Belfort sculptor, the existing choir having been laid out in 1867. The village’s troubled past The thirty years war was disastrous for Bermont; which was burnt almost to the ground by the Swedes in 1633.During the same period,the Lord of Belfort,Gaspard de Champagne,Count of the Suze,who had joined ranks with the Condé,sworn enemies of the crown, at the time of La Fronde (insurrection), had to surrender his domains (I which included Bermont) to Louis the 14th in 1654. The revolution does not seem to have greatly affected the life of the village, apart from the requisition of objects or religious worship.After the defeat of 1870, construction of the Fort of Bois d’Oye or Fort Ebelée was undertaken under the orders of General Serré from 1933 to 1886, costing 150 hectares of communal land. Having become a base of operations for the infantry, being part of the defense lines of Belfort, it underwent extensive modernization from 1908 to 1913. At the foot of the village, a passage-way linking yesterday and today In place of the original road there is the existing Departmental Road 437, the Haute Saone Canal, opened in 1922 and equipped with a steel canal bridge in order to cross the river La Savoureuse, to link the Rhine-Rhone Canal to the East Canal.As of the early 1970s, the highway A36 was in service and finally there is the high speed train together with its 850 metres long viaduct which will soon be running.8 bridges were required to open up all these routes of communication:1 over the river La Savoureuse for the Departmental Road 437,2 over the river La Douce:the old one leading to the village along the foot of the cliff and the new one over the canal and 2 on each side of the lock, 1 above the highway and finally the viaduct

  • Démographie

    Nouvelles voies Lors du conseil muni cipal du 6 mars 2023, une délibération a été prise pour nommer/renommer des voies de la commune ainsi que certains numéros d'habitation. Cette mise à jour se fait dans le cadre de la loi 3DS (Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification) , toutes les communes devant publier leurs adresses dans la base nationale qui sera la référence reconnue par l’administration et partagée par différents services comme la Poste, les services de secours, les livreurs, … Vous pouvez consulter la liste et leur emplacement via les fichiers ci-dessous. ​ Liste Plan N°1 Plan N°2 Plan N°3 Plan N°4 Plan N°5

  • La Bibliothèque

    La bibliothèque C’est avec un grand plaisir que Joëlle Forin vous accueille le mardi de 16 heures à 17 heures. L’accès à la bibliothèque est gratuit. Il est possible d'emprunter 4 documents par famille avec une durée de prêt de 4 semaines. La bibliothèque de Bermont fonctionne en partenariat avec la médiathèque de Belfort, gage de qualité. En effet un renouvellement régulier et une diversification des genres littéraires est garantie pour le plus exigeant des lecteurs. Joëlle a bénéficié d’une formation d’une journée, délivrée par Véronique Poulet et Claire Chabaneix de la médiathèque du Conseil départemental de Belfort. Une formation qui s’intitule « Les premiers pas », tout un programme. Le « circuit » du livre entre le choix, la commande, la réception, l’informatisation et la mise en rayon, n’a plus aucun secret pour elle. Elle a vu également la classification des livres (avec lettres et chiffres).

  • Les Commissions et Syndicats

    Les commissions et les syn dicats intercommunaux Vous trouverez dans le document ci-dessous les fonctions de chaque élu Liste des membres des commissions et représentants dans les syndicats

  • PPRI et PCS

    Les plans de prévention Plan de Prévention du Risque Inondation La commune dispose d'un plan de prévention du risque inondation qui évalue les zones pouvant subir des inondations. C'est un document stratégique pour l'aménagement de la commune sur laquelle il s'applique. Il définit les règles de constructibilité dans les différents secteurs susceptibles d'être inondés. Vous pourrez prochainement le consulter en ligne. Plan Communal de Sauvegarde La commune dispose d'un plan de sauvegarde municipal visant à organiser le village en cas de risques majeurs ou naturels. Vous pourr ez prochainement le consulter en ligne .

  • Cimetière

    Le cimetière : un espace de sérénité Mise en valeur des anciennes tombes Les anciennes stèles chargées d'histoire, qui avaient fait l'objet d'un déplacement pour cause de travaux ou d'une procédure d'abandon ne disparaîtront pas dans l'oubli. En effet, les passionnés de vieilles pierres, stèles en grès rose, monuments en calcaire, pourront désormais se rendre à l'extrémité du cimetière où elles ont été réhabilitées et disposées sur un socle en béton. Ces vieux monuments présentent un intérêt affectif et un passé historique. Pour preuve, vous y retrouverez celui de François Courtot décédé en 1901, ou encore beaucoup plus ancien, celui de François Bernardin-Noblat décédé en 1792. Ce dernier était chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, commissaire des guerres. ​ Dans le cadre de l'aménagement du cimetière, un site cinéraire a été crée avec la réalisation de cavurnes et d'un « jardin du souvenir » : les cavurnes : plus individuelles que les cases columbarium, elles peuvent recevoir jusqu'à 4 urnes cinéraires. Le jardin du souvenir : prévu pour la dispersion des cendres à l’intention des personnes qui en ont manifesté la volonté. Les cendres y sont dispersées gratuitement. Pour tous les détails concernant la gestion du cimetière et pour accéder aux données informatisées du cimetière intercommunal de Bermont, cliquer sur l'image Règlement du cimetière Tarifs appliqués au cimetière

  • Patrimoine

    L'histoire du village L'église Saint Laurent To play, press and hold the enter key. To stop, release the enter key. Un édifice chargé d'histoire La première chapelle, datant du XIIéme siècle, est la seule partie conservée de l'église actuelle. Elle est constituée de l'abside polygonale à 5 pans ornés d'arcs brisés aveugles, d'une corniche à arcatures épaisses sur corselets gravés de plumettes. Le clocher à bâtières, sans contrefort, étayé par de simples bandes murales, lui confère un aspect massif. L'ensemble dégage les caractères d'une architecture romane, les nervures des voûtes et les fenêtres sont, par contre, ogivales. ​ Vers 1100, à la chapelle est ajoutée une nef qui fut brûlée pendant la guerre de 30 ans (1618-1648), puis reconstruite sur le même plan, mais plus longue, durant le second empire. En 1866, l’architecte Charles GENTY pose les bases de l'église actuelle en lui adjoignant un clocher pointu (contrairement au dôme des clochers comtois) qui témoigne de l'influence Rhénane. Elle fut totalement restaurée à l'identique dans les années 1999/2000. Placée sous le vocable de Saint Laurent, intercommunale avec les villages de DORANS, BOTANS et SEVENANS, l'ancienneté et la particularité de l'abside ont été déterminantes dans le classement de la totalité de l'église inscrite sur la liste supplémentaire des monuments historiques depuis juin 1997. Dans l'édifice, il est possible d'admirer de nombreux éléments à caractère historique. L'orgue : c'est un magnifique instrument paroissial, mis en place en 1871, par les facteurs d'orgues Verschneider et Krempf de Reinerurg en Moselle. Particularité assez rare, il est doté d'une console latérale qui empêche l'organiste de tourner le dos au choeur. Les vitraux : ils sont l'oeuvre de la Maison Janin de Nancy et ont été posés en 1831. Ils ont été renouvelés à l'identique, ceux de la nef ont été restaurés par le Maître verrier Pierre Alain PARROT de Dijon en 1974. Les cloches : les deux cloches en bronze du beffroi datent de 1778. La plus grosse fut inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 9 août 1929. ​ Le Tableau de Saint Laurent : il orne le fond du choeur et fut exécuté en 1927 par un peintre italien du nom de Giulio Pastini. Le Maître-Autel : datant du XIIème siècle, il est dédié à l'Assomption. ​ Le Tableau d'Emile Pfannensthil : Curé de Bermont de ​ Située sur un éperon rocheux, elle est visible de tous ceux qui empruntent l’autoroute A36 entre Belfort et Montbéliard. La Chapelle Notre Dame du Chêne To play, press and hold the enter key. To stop, release the enter key. A quelques centaines de mètres du village, dans un site pittoresque, d’où la vue s’étend au loin, se trouve une modeste chapelle dédiée à Notre-Dame du Chêne, Reine de la Paix. Construite en 1841 par souscriptions paroissiales, elle fut durant de longues années le centre de pèlerinages très en vogue. Les paroisses voisines de Danjoutin, Châtenois, Meroux, Trétudans, etc… s’y rendaient fréquemment pour solliciter des faveurs spirituelles et temporelles que la Vierge, selon la légende, leur accordait. En 1878, cette chapelle menaçait ruine. Couverte en bardeaux dès le début, mal protégée contre les infiltrations pluviales, elle demandait des réparations urgentes. Les bardeaux à demi pourris furent remplacés par des ardoises : l’intérieur fut recrépi et blanchi à la chaux. La statue en carton pierre qui dominait l’autel fut repeinte par Jean Roellinger. Les arbres qui l’entouraient et y apportaient l’humidité furent coupés. Ainsi dégagée, la chapelle pouvait tenir encore de nombreuses années ; malheureusement, à l’époque des travaux effectués dans le voisinage pour la construction du Fort du Bois d’Oyes, des ouvriers la mirent à sac et la profanèrent. On dut retirer la statue et enlever tout le mobilier qui s’y trouvait. A son arrivée dans la paroisse, le curé Marchal a fait entièrement réparer l’édifice. L’autel est en ciment armé, surmonté d’une niche en pierre pour abriter la statue de Notre-Dame du Chêne. Cette statuette de la Vierge à l’enfant, d’une quarantaine de centimètres, est sculptée dans du bois de tilleul. Selon la légende, elle aurait été trouvée dans le creux d’un chêne pendant la période révolutionnaire et vénérée depuis. Le chêne fut coupé pour permettre la construction d’une nouvelle route et la statuette fut transportée à l’église Saint-Laurent, mais dès le lendemain, elle avait regagné sa place d’origine. Trois fois de suite, elle fut ramenée à l’église Saint-Laurent pour regagner chaque fois, mystérieusement, l’endroit où elle fut découverte. C’est la raison pour laquelle, selon la légende, les Bermontois se cotisèrent pour lui construire une petite chapelle, dite Notre-Dame du Chêne, Reine de la Paix, afin de lui offrir une demeure plus décente. Croix de Missions Elles font partie de la reconquête religieuse faite par le clergé après la révolution industrielle, période durant laquelle la ferveur religieuse s’affaiblissait, Dans la partie la plus ancienne du village et au confluent de la Douce et de la Savoureuse, au pied du rocher, l’on trouve plusieurs croix de missions dont les origines ne sont pas toutes communes. Deux d’entre elles datent de 1913. Une sans doute beaucoup plus ancienne est en grés des Vosges, se trouve au croisement de la Grande Rue et celle de la Croze. Elles ne coûtèrent qu’aux paroissiens. Elles dénotent une influence religieuse importante lors de la révolution industrielle du début du 19éme Fort Eblé du Bois d'oyes Le fort du Bois d’Oye est un fort à cavalier ou batterie haute qui est construit au sud de la place de Belfort à 420 mètres d’altitude. Grand fort de forme pentagonale, bâti de 1883 à 1886 en belle maçonnerie de calcaire, le casernement principal étale sa longue façade sur une immense esplanade au centre du fort. Les positions d'artillerie à ciel ouvert sont situées sur ce casernement, tandis qu'un rempart bas pour l'infanterie et l'artillerie légère couronne le fossé. Avec plus de 650 hommes et une trentaine de pièces d'artillerie, sa mission était de prêter appui aux forts Lachaux et de Vézelois, ainsi que de surveiller les accès par la vallée de la Savoureuse, entre Montbéliard, Belfort et Delle. Devenu point d'appui d'infanterie, il fera l'objet d'importants travaux de modernisation. To play, press and hold the enter key. To stop, release the enter key. Modernisations 1890-1895 Construction d’un abri caverne à l’extérieur du fort appelé abri de Dorans, sa capacité est de 247 places 1908-1909 Remplacement des trois caponnières par un coffre double et trois coffres simples de contre-escarpe. 1909-1913 Construction d’un casernement bétonné de 540 places, de communications intérieures qui relient toutes les parties à l’épreuve et d’une casemate de Bourges qui flanque vers le fort du Mont Vaudois. 1910-1911 Installation d’une tourelle de 75 R 05, de trois observatoires cuirassés et d’une tourelle de 155 R 07 1912-1913 Installation de trois tourelles de mitrailleuses qui étaient prêtes à tirer le 6 février 1913 1913-1914 Connexion au réseau électrique et installation de l’éclairage, de la ventilation électrique pour les parties bétonnées et d’une usine électrique équipée de deux moteurs et deux dynamos. Début des travaux de la batterie cuirassée de deux tourelles de 155 C , les travaux seront stoppés à la déclaration de guerre, le fort du bois d’Oye est un ouvrage très moderne et très puissant de premières lignes qui possède un casernement et des magasins à munitions à l’épreuve. Son armement principal est placé sous casemate bétonnée et sous tourelles cuirassées. Etat du fort pendant la première guerre mondiale 1914-1917 Un observatoire bétonné est aménagé dans le puits de lumière d’une traverse-abri Fin 1915, désarmement progressif du fort pour envoyer les pièces pouvant aller sur le front. En mars 1916, il reste assez de poudre noire dans les magasins pour prévoir une éventuelle destruction de l’ouvrage en cas d’approche de l’ennemi. En 1917, le fort est réarmé suite à la bataille de Verdun et les issues et les entrées du fort se voient équipées de chicanes montées avec des sacs de terre et des rondins en bois, armées de mitrailleuses et de goulottes lance grenades. Pendant l’entre-deux guerre, en 1939, une partie de la façade du casernement de paix sera restaurée, mais les travaux ne seront pas terminés à la déclaration de Guerre. Pendant la seconde guerre, le fort sera complètement ferraillé sous l’organisation Todd. Quelques combats auront lieu au fort lors de la libération de Belfort fin 1944 puis le fort sera utilisé par l’armée française comme dépôt de munitions. ​ Aujourd’hui, ce fort est en bon état, il appartient toujours à l’armée qui l'a mis en vente. La commune s'est portée acquéreur. Son accès est interdit mais des visites encadrées sont organisées lors des journées du Patrimoine. Pont Canal Le pont Canal est situé sur le canal de la Haute-Saône à Montbéliard et enjambe la rivière La Savoureuse. La construction du canal, voie navigable de type Freyssinet, fut décidé en 1871. Elle débuta avec les premiers coups de pioches en 1882 mais les difficultés rencontrées, notamment un passage souterrain sous le Salbert, retardèrent le projet. Il devait relier le canal du Rhône au Rhin à la Saône au niveau du village de Conflandey sur une distance de 83 km en passant par Ronchamp afin de desservir les houillères et permettre d’évacuer le charbon produit. L’achèvement ne put avoir lieu avant la fin de la Première Guerre mondiale qui rendit l’Alsace et ses voies navigables à la France. L’utilité du canal n’étant plus établie, l’ensemble du projet fut remis en question et seul le tronçon (12,5 km) reliant le Canal du Rhône au Rhin au port de Botans fut achevé et mis en eau en 1922. Actuellement, il est alimenté par le bassin de Champagney via un tronçon inachevé depuis Frahier. Il ne sera jamais utilisé pour le fret, si ce n'est jusqu'à Botans. La navigation s'est arrêtée en 1973 puis le canal a été déclassé en 1976. Actuellement, seuls de très rares bateaux de plaisance l’utilisent encore mais ses rives sont un lieu de promenade apprécié par les habitants de l’aire urbaine Belfort Montbéliard : c’est la Coulée Verte du canal qui permet aux randonneurs et cyclistes de se rentre d’Essert à Montbéliard (Parc du Près-la-Rose). ​ Caractéristiques du Pont-Canal dit "de la Savoureuse" Il est constitué d'une maçonnerie en moellons de grès rose des Vosges et d'une bâche métallique contenant l'eau du canal. Longueur totale de l'ouvrage : 46,15 m Longueur de la bâche métallique : 43,92 m Largeur hors tout du pont : 10,70 m Largeur entre les deux parois verticales : 6,40 m Largeur navigable : 6,00 m Hauteur du pont (sur appuis) : 3,50 m Mouillage normal : 2,25 m Masse totale de la bâche métallique : 235 tonnes To play, press and hold the enter key. To stop, release the enter key. Les Ignudis Venez découvrir, les 3 sculptures IGNUDI près du rond-point de Bermont. Oeuvre de la sculptrice-designer Belfortaine Agnès Descamps, ces statues ont été érigées en 2001. Le lieu est facilement accessible (moins de 1mn) depuis l'autoroute A36 en prenant la sortie N° 11. Cette portion autoroutière est hors péage, il n'y a donc pas d'attente à craindre. Le blason Il est dit : d'argent à la fasce ondée d'azur. En héraldique, une fasce ou une fesse est une charge sur un blason qui prend la forme d'une bande qui traverse horizontalement le centre du bouclier. L'argent représente la couleur grise et l'azur, la couleur bleue.

  • La Bermontagne

    La Bermontagne Président : Serge Rotta Trésorier : Rosine Cavin Secrétaire : Danièle Sarcy Site web : http://labermontagne.e-monsite.com/ Contact mail : capricecafe@aol.com / rosine.cavin@orange.fr Téléphone : 06 70 57 66 73 Et ici les informations sur le Bermontour

  • Les Délibérations

    Informations diverses Liste d'attente des autorisations de stationnement (mise en ligne le 26 juillet 2022) ​ ​

  • Village Fleuri

    Le fleurissement et la décoration L’amélioration du cadre de vie est bien évidemment une des priorités du Conseil Municipal qui œuvre à l’embellissement de notre commune et s’attache à la garder propre. C'est Patrice PETITE qui œuvre plus particulièrement pour le fleurissement du village et qui anime la commission Environnement-Décoration à laquelle participe des Bermontois et Bermontoises. ​ Deux entrepreneurs locaux réalisent l’entretien du village pour la tonte des espaces verts durant la saison estivale et pour la propreté, la taille des arbustes et la vérification de l’aire de jeux 2 fois par semaine. ​

  • Action Sociale

    L'action sociale Repas pour les ainés Organisé à tour de rôle par une des 5 communes Banvillars, Bermont, Botans, Dorans, Sevenans, le repas pour les ainés réunit, au mois de janvier, les personnes de la commune âgées de 70 ans et plus ainsi que leurs conjoint(e)s. O P A L E S O.P.A.L.E.S (Organisation des Personnes Agées de Leurs Etablissements et Services) couvre les communes du Canton de Bavilliers : Cravanche, Danjoutin, Essert et Pérouse et certaines communes du canton de chatenois les forges : Bermont, Botans, Dorans, Sevenans… Elle livre quotidiennement un repas de qualité pour un coût de 6,50 euros. Chacun des repas comprend : Hors d’oeuvre et potage, viande ou poisson, garniture de légumes, fromage, pain et dessert. Les repas préparés par les cuisines du Centre Hospitalier de Belfort Montbéliard sont emballés et transportés par véhicule réfrigéré, dans de parfaites conditions d’hygiène. Le repas livré froid dans la matinée sera réchauffé par vos soins. La remise en température se fait par les moyens ordinaires de réchauffage de votre choix (micro-ondes, bain marie, casserole, four).​ ​ Les bénéficiaires doivent être âgés de 55 ans et plus, adhérés à l’association O.P.A.L.E.S (la cotisation est de 2,5 € par an). ​ Pour plus d'informations, vous pouvez contacter la mairie de Bavilliers au 03 84 57 38 88 ​

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